AprĂšs une trĂšs bonne nuit de sommeil profond pour nous remettre des Ă©motions et des kilomĂštres de la veille, le rĂ©veil se veut matinal. Jâaime ce temps, ces premiers lueurs, cette brume qui se lĂšve Ă mesure que le soleil se lĂšve⊠ce spectacle offre quelque chose de fantasmagorique.

Ce temps me fait penser aux aventures de chevaliers et de sorciĂšres, dans des contrĂ©es lointaines, Ă des temps passĂ©s qui nâont peut ĂȘtre jamais existĂ©.
En Ă©crivant ces lignes, mon Ăąme erre et une chanson me vient en tĂȘte. Une chanson pleine de folie et de poĂ©sie, La sorciĂšre et lâinquisiteur, Ă lâimage de groupe qui lâa composĂ©e.
Rapidement arrive lâheure du petit-dĂ©jeuner, qui aprĂšs lâĂ©tape dâhier, et en amont de lâĂ©tape du jour, se veut pantagruĂ©lique. Au menu:
- Mini pain aux raisins
- Croissant au beurre, que je mâempresse de fourrer de confiture de fraises,
- Bol de Chocapic
- Sandwich Ă la tome de montagne et bacon,
- Compote pommes-myrtilles
- Yaourt, nature hein faut pas abuser đ
- Deux vols de café au lait
- Deux grands verres de jus dâorange
- Et quelques petits morceaux de pains grillĂ©s, au Nutella đ
Mais trĂȘve de gourmandises, il est 9:00, lâheure du dĂ©part Ă sonnĂ©, et le soleil sâest invitĂ© !

Le départ se fait en descente, en douceur et en musique.
Nous croisons peu dâĂąmes, si ce nâest des vaches et des moutons.

Rapidement, nous arrivons à Aurillac. Le temps de découvrir rapidement la ville et de nous acheter de quoi pique-niquer ce midi.


Car oui, Aurillac est aussi la capitale française historique du parapluie, et est Ă l’origine de plus de la moitiĂ© de la production française.
Au fur et Ă mesure de notre avancĂ©e, nous abandonnons les volcans dâAuvergne pour dĂ©couvrir des paysages plus doux, plus vallonnĂ©s, plus⊠du sud.

Apres 45 kilomÚtres, nous décidons de faire une pause au Trou du Diable.


Le temps de dĂ©guster un dĂ©licieux sandwich au jambon de pays et⊠Cantal đ , ainsi quâune dĂ©licieuse croustade aux pommes #5Fruits&LegumesParJour., quâil nous faut repartir.
Il est temps pour nous de quitter lâAuvergne et le Cantal afin de dĂ©couvrir les beautĂ©s du Lot.

Une autre chanson me vient en tĂȘte, une chanson du Sud: Le Sud, de Nino Ferrer.
Câest avec cet air en tĂȘte, que je pĂ©dale sans relĂąches en direction de Figeac.
Le Lot a cela de commun avec le cantal, le vide.

Mis Ă part quelques villages par ci par lĂ , et des champs, nous sommes un peu seuls au monde.

Enfin, au bout de 90 kilomĂštres nous arrivons Ă Figeac.
Ville natale de Champollion, elle offre un espace de flĂąnerie de toute beautĂ©, des arcades des boutiques mĂ©diĂ©vales aux « soleilhos » (greniers ouverts) oĂč lâon faisait sĂ©cher les fruits, on peut ainsi lire sur les façades de grĂšs les Ă©volutions de lâarchitecture de ce petit bijou.



AprÚs un petit tour de découverte de 4km de marche (il fallait bien ça aprÚs les 90 kilomÚtres de vélo), il est temps pour nous de nous sustenter de mets locaux et de vous dire à demain pour de nouvelles aventures !
