En ce lundi 26 aout 2024, il est temps de partir sur les routes des Landes. Au menu, 113km nous attendent !
Comme à notre habitude, le départ se fait matinal. Etant donné la distance cela nous semble plus prudent⊠et nous attaquons par la cÎte basque.

Nous profitons de la vue sur lâocĂ©an.

Puis, rapidement nous quittons les falaises escarpées du Pays Basque pour rejoindre les voies vertes des Landes. Nous retrouvons les pinÚdes, les bruyÚres et arbousiers, les senteurs, le calme et la quiétude, loin du brouhaha de la ville.

Rapidement mon esprit vagabonde, portĂ© par les effluves, je me souviens de mon enfance, de mon pĂšre. Tout, dans ce voyage, me fait penser Ă lui. Au depart de ce pĂ©riple, je lâimagine prendre son cafĂ© le matin en demandant Ă ma mĂšre le contenu de la premiĂšre Ă©tape, tout en regardant sur une carte notre trajet. En Auvergne, je me souviens de nos sĂ©jours et des randonnĂ©es, des trajets tendus sur les lacets dâAuvergne avec la caravane. Dans la vallĂ©e du Lot, je me souviens nos trajets estivaux quittant lâAuvergne et rejoindre les Landes en faisant une pause gustative dans le Lot, ou quelque part dans le coin. Ă Dax, je me souviens les ferias. Sur la route de Lit-et-Mixe, je me souviens nos essaies infructueux pour sĂ©journer Ă LĂ©on, Contis⊠pour finalement dĂ©couvrir Lit-et-Mixe et dĂ©cider dây retourner les 10 annĂ©es suivantes.

à mesure que je pédale dans les pinÚdes immenses, je comprends pourquoi mon pÚre affectionnait autant cette région. Elle est à son image, simple et paisible, douce et nature, tranquille.
Nous arrivons Ă Lit-et-Mixe, lieu chargĂ© dâhistoire pour moi, car en plus de mes souvenirs dâenfance, câest aussi le lieu de rencontre avec celui qui mâaccompagne depuis 21 ans, Etienne đ„°

Le lieu nâa pas changĂ©, nous non plus đ
Je me souviens avoir jetĂ© mon regard sur lui, dans son petit short de bain Adidas, de ses lunettes, de ses cheveux frisĂ©s et dorĂ©s par le soleil. Tant de souvenirs, tant dâĂ©motions.

Mais comme dirait Ătienne, nous ne sommes pas lĂ pour rĂȘvasser, il faut encore pĂ©daler ! đ
Nous repartons, le cĆur et lâesprit Ă©mus, Ă travers ces pinĂšdes sans fin qui me rappellent tant de choses.

Et puis, aprÚs 113km, Mimizan, fin de cette belle étape riche en émotion.
